Le marché à l'exportation perd de nombreux veaux en zone réglementée

En pleine période de vêlage, ce sont les éleveurs qui sont les plus impactés par la mise en place de cette nouvelle zone réglementée. Difficile de réorienter des veaux de trois semaines à un mois destinés à l’exportation, vers des ateliers d’engraissement en France. Garder ces animaux pour les élever est également très compliqué à l’approche de la saison hivernale, dans des structures pas toujours adaptées. Sur le reste du territoire, les opérateurs observent une lente progression de l’offre, mais qui ne couvre toujours pas la demande.

L’activité commerciale reste soutenue avec des intégrateurs qui relèvent leurs prix pour les gros veaux laitiers afin de concurrencer l’exportation. Les bons prim’holsteins, montbéliards, abondances ou croisés sont activement recherchés. Les prim’holsteins ou normands de 45-50 kg sont valorisés entre 330 et 380 € et les bons veaux de 50-55 kg sont vendus de 400 à 430 €.

Les prix des gros veaux destinés à l’exportion sont reconduits entre 430 et 450 €. Pour les montbéliards, les bons sujets convenant pour l’Espagne restent très bien valorisés. La gamme tarifaire va de 280 à 370 € pour ceux de 45-50 kg et de 400 à 500 € pour les sujets convenables de 50-65 kg. Les prix des meilleurs convenant pour l’exportation sont stables de 550 à 600 €.

Les croisés taupes, gris ou croisés blanc bleu R de moins de 55 kg sont valorisés de 400 à 500 € et de 350 à 450 € pour les femelles. Les prix des mâles croisés jaunes ou blanc bleu R se maintiennent entre 450 et 650 € en fonction du poids. Les mâles U sont valorisés entre 640 et 850 €, voire 900 € pour les extras.